Heureux dans leurs jobs, les seniors voudraient juste que ça dure (59 %), exercer un métier qu’ils puissent transmettre (29 %) et qui leur permette d’apprendre encore (21 %). L’enquête réalisée en mai 2010 auprès de 1000 salariés de 50 à 65 ans et de 128 DRH d’entreprises par l’observatoire Cegos montre aussi que si 47 % d’entre eux estiment que leur activité professionnelle a du sens et qu’ils ont des projets, ils sont 36 % à penser exactement le contraire.
En effet, bien qu’ils soient 83 % contents de leurs relations avec leurs collègues, 61 % de l’intérêt qu’ils portent à leur travail actuel, 81 % ne sont pas satisfaits de leurs perspectives d’évolution et 51 % des possibilités de continuer à apprendre qui leurs sont offertes.
Chacun voit midi à sa porte : 67 % des DRH estiment avoir pris en compte les aspirations des seniors. Ils ne sont que 26 % des seniors à juger que ce soit le cas. 93 % des DRH interrogés ont organisé l’entretien de mi-carrière, 70 % ont proposé des actions de tutorat, 61 % ont proposé un bilan de compétence et 57 % ont mis en place des formations spécifiques, mais seulement 9 % des parcours de professionnalisation.
Face à eux, les salariés voient les choses très différemment : 30 % pensent que l’entretien de mi-carrière a été mis en place dans leur entreprise, 43 % pour le bilan de compétence, 36 % pour les formations d’adaptation à l’outil de travail et 18 % pour celles permettant d’évoluer professionnellement.